Quand on lit les lignes des personnes qui adhèrent à "sauvons calais", quand on lit les posts que ces administrateurs écrivent, on peut remarquer que l'ensemble tourne autour du sentiment d'insécurité, alimenté par certains, subi par d'autres.
Le sentiment d'insécurité est une arme terrible qui s'est, d'année en année, installée dans nos sociétés de consommations. Il ne réfère pas seulement à la délinquance mais aussi à l'insécurité sociale (chômage), financière, sanitaire. Les êtres humains plongés dans cette société de consommation se retrouvent sans arrêt confrontés au sentiment d'insécurité si ils ne prennent pas suffisamment de recul sur la façon dont tout cela fonctionne. Je convoite un objet, je veux cet objet, soit je ne parviens pas à l'avoir ou alors une fois que je l'ai, j'en veux encore plus. De ce fait je suis constamment en train de me placer dans une situation qui m'empêche de me sentir serein. Les vices de nos sociétés de consommation sont forts et elles ont surtout installé un contrôle puissant de la population. Finalement, le tout-sécuritaire, brandit par certains, déclenche plus l'inquiétude qu'il n'apaise.
Pourtant, à la base, nous avons tous un sentiments d'insécurité qui nous anime, nous pousse à évoluer. Il a toujours été là depuis la nuit des temps. La seule différence, de taille, c'est qu'aujourd'hui, le sentiment d'insécurité est devenue une représentation anticipée du probable danger dont on pourrait être victime sans qu'il n'y ait pour autant un danger objectif réel. Le sentiment d'insécurité devient un moyen de contenir l'autre.
Quand on lit encore le dernier post d'aujourd'hui relatif à des rixes entre migrants, il fait naitre chez ceux qui le commentent, un sentiment d'insécurité terrible alors que rien ne les relit à ces rixes. Ils ne savent pas d'où proviennent ces rixes entre migrants, de ce qui se joue entre les passeurs et les migrants, de la tension qui monte entre migrants quand on est dehors tous rassemblé sur un même campement, jours après jours, nuit après nuit. Ils ne comprennent pas que ça n'a et n'aura aucun rapport avec eux mais, sans le vouloir, le sentiment d'insécurité devient un fantasme. Le plus grave au final c'est qu'il soit alimenté par la page "Sauvons calais", volontairement ou non, et que de ce fait, les post deviennent une incitation à la haine car ils poussent à avoir peur d'une communauté dans son ensemble, à la stigmatiser et à en faire la source d'un danger totalement imaginaire ou en tout cas pas plus important que les bagarres entre calaisiens où n'importe quel fait de violence commis par ces mêmes calaisiens.
Le sentiment d'insécurité est une arme terrible qui s'est, d'année en année, installée dans nos sociétés de consommations. Il ne réfère pas seulement à la délinquance mais aussi à l'insécurité sociale (chômage), financière, sanitaire. Les êtres humains plongés dans cette société de consommation se retrouvent sans arrêt confrontés au sentiment d'insécurité si ils ne prennent pas suffisamment de recul sur la façon dont tout cela fonctionne. Je convoite un objet, je veux cet objet, soit je ne parviens pas à l'avoir ou alors une fois que je l'ai, j'en veux encore plus. De ce fait je suis constamment en train de me placer dans une situation qui m'empêche de me sentir serein. Les vices de nos sociétés de consommation sont forts et elles ont surtout installé un contrôle puissant de la population. Finalement, le tout-sécuritaire, brandit par certains, déclenche plus l'inquiétude qu'il n'apaise.
Pourtant, à la base, nous avons tous un sentiments d'insécurité qui nous anime, nous pousse à évoluer. Il a toujours été là depuis la nuit des temps. La seule différence, de taille, c'est qu'aujourd'hui, le sentiment d'insécurité est devenue une représentation anticipée du probable danger dont on pourrait être victime sans qu'il n'y ait pour autant un danger objectif réel. Le sentiment d'insécurité devient un moyen de contenir l'autre.
Quand on lit encore le dernier post d'aujourd'hui relatif à des rixes entre migrants, il fait naitre chez ceux qui le commentent, un sentiment d'insécurité terrible alors que rien ne les relit à ces rixes. Ils ne savent pas d'où proviennent ces rixes entre migrants, de ce qui se joue entre les passeurs et les migrants, de la tension qui monte entre migrants quand on est dehors tous rassemblé sur un même campement, jours après jours, nuit après nuit. Ils ne comprennent pas que ça n'a et n'aura aucun rapport avec eux mais, sans le vouloir, le sentiment d'insécurité devient un fantasme. Le plus grave au final c'est qu'il soit alimenté par la page "Sauvons calais", volontairement ou non, et que de ce fait, les post deviennent une incitation à la haine car ils poussent à avoir peur d'une communauté dans son ensemble, à la stigmatiser et à en faire la source d'un danger totalement imaginaire ou en tout cas pas plus important que les bagarres entre calaisiens où n'importe quel fait de violence commis par ces mêmes calaisiens.
"L'insécurité achève de réduire les individus à l'impuissance et de les mettre dans l'incapacité de ne rien entreprendre contre la nomenklatura en place. Bref, c'est un instrument efficace de contrôle social." Eric Werner
Julien.
Bron : Calais,Ouverture et Humanité
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