Si vous trouvez d'autres reportages, n'hésitez pas à partager
Encore bravo aux participants et à toute l'équipe organisatrice .
Bon week-end Kim
Notre manifestation à Bruxelles JT RTLtvi et jT et JP RTBf
http://www.rtl.be/videos/video/395174.aspx
http://www.rtl.be/videos/video/395152.aspx
http://www.rtbf.be/video/v_jt-19h30?id=1728821&category=info
http://www.rtbf.be/video/v_indignes-dans-le-monde?id=1728805&category=info&utm_source=rss&utm_medium=feed
http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1728789
La libre Belgique a annoncé notre programme dans son édition de ce week-end on est passé sur aussi sur les radios Bel RTL,Twizz et Radio air Libre
Toute la presse francophone a repris le communiqué de Belga
Pour la presse néerlandophone, la VRT, VTM, la BRT, De Morgen étaient présents Linus nous fera sûrement un compte-rendu.
http://www.rtl.be/videos/video/395174.aspx
http://www.rtl.be/videos/video/395152.aspx
http://www.rtbf.be/video/v_jt-19h30?id=1728821&category=info
http://www.rtbf.be/video/v_indignes-dans-le-monde?id=1728805&category=info&utm_source=rss&utm_medium=feed
http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1728789
La libre Belgique a annoncé notre programme dans son édition de ce week-end on est passé sur aussi sur les radios Bel RTL,Twizz et Radio air Libre
Toute la presse francophone a repris le communiqué de Belga
Pour la presse néerlandophone, la VRT, VTM, la BRT, De Morgen étaient présents Linus nous fera sûrement un compte-rendu.
Pour la presse internationale, j'ai vu Associated press et EFE qui étaient présent
En Espagne et en Europe plusieurs reportages publiés hier et aujourd'hui sur euronews , france TV Info et le Monde
Toute la presse mondiale a parlé des mobilisations en Espagne pour l'anniversaire du 15M
http://fr.euronews.com/2012/05/12/les-indignes-ont-un-an
http://fr.euronews.com/2012/05/13/journee-de-mobilisation-mondiale-des-indignes
http://fr.euronews.com/2012/05/13/madrid-les-indignes-deloges-de-la-place-de-la-puerta-del-sol
http://www.francetv.fr/info/en-europe-les-indignes-reprennent-la-rue-pour-leur-un-an_94627.html
http://www.francetv.fr/info/un-an-apres-que-reste-t-il-des-indignes-espagnols_93173.html
http://espagne.blog.lemonde.fr/2012/05/10/indignes-un-premier-anniversaire-sous-tension/
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/12/les-luttes-au-quotidien-des-indignes-espagnols_1700344_3214.html
Les Indignés de nouveau dans la rue Le Vif et Belga
samedi 12 mai 2012 à 09h59
Les Indignés fêtent le 1er anniversaire de leur mouvement. Ils retrouvent la rue samedi pour quatre jours de manifestation. Et publient, à Londres, un «manifeste de mai» pour le changement.
Un an après, les indignés de retour dans les rues d'Espagne
A l'occasion de leur premier anniversaire, les indignés, surgis l'an dernier en Espagne pour dénoncer la crise, la corruption et le chômage, veulent reprendre la rue samedi, pour quatre jours, et contredire ainsi ceux qui prétendent qu'ils ont disparu. A Madrid, les indignés prévoient de converger samedi soir, en plusieurs colonnes venues des quatre coins de la ville, vers la Puerta del Sol, un retour symbolique sur cette place qui fut le lieu de naissance de leur mouvement, le 15 mai 2011.
Sous les slogans "Prends la rue", "Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banquiers", des manifestations sont convoquées dans environ 80 villes du pays, dont Barcelone.
A Madrid, les manifestants prévoient de poursuivre la mobilisation en organisant des assemblées thématiques jusqu'à mardi, dont une "permanente" sur la Puerta del Sol. C'est sur cette place que s'était installé, il y a un an, le campement des indignés, avant de faire des émules dans le monde entier.
Pendant un mois, jusqu'à son démantèlement le 12 juin, cet amas de tentes et de bâches était devenu le symbole d'un ras-le-bol qui avait surpris un pays où, malgré la crise, le mécontentement s'était jusque là peu exprimé.
Cette année, les autorités ont autorisé des rassemblements temporaires sur la place du 12 au 15 mai. Mais certains pourraient décider d'y camper, défiant l'interdiction officielle prévoyant que lesmanifestations devront prendre fin chaque soir à 22h00.
http://fr.euronews.com/2012/05/13/madrid-les-indignes-deloges-de-la-place-de-la-puerta-del-sol
Reste l'incertitude sur l'ampleur que prendra la mobilisation, alors que le chômage frappe un actif sur quatre (24,4%) et que le gouvernement conservateur met en oeuvre une politique d'austérité sans précédent.
Les indignés de Londres publient un manifeste au nom du mouvement
Les "indignés" du mouvement Occupy London ont publié vendredi un "manifeste de mai" pour le changement, soumis à discussions et amendements au sein du mouvement anti-capitaliste qui appelle samedi à une journée mondiale d'action.
Dans ce texte élaboré en coordination avec les mouvements des indignés un peu partout dans le monde, les militants déroulent leurs "propositions concrètes pour le changement".
Ce "manifeste global de mai" propose notamment un changement "systémique" de l'économie mondiale avec la démocratisation des institutions telles que le FMI et les Nations unies, l'abolition des paradis fiscaux, le remplacement des G8 et G20 par des assemblées démocratiques de l'ONU ainsi qu'une taxe mondiale sur les transactions financières.
Le texte comprend aussi des propositions en faveur de la santé, de l'éducation pour tous et de l'écologie. "Nous demandons non seulement du pain, mais aussi des roses", peut-on y lire, à propos de l'accès universel à la culture et aux loisirs, grâce à "une réduction progressive des heures de travail".
Ce texte "de consensus" doit être présenté lors d'assemblées générales du mouvement partout dans le monde. Il s'agit d'un "document de travail", met en garde Occupy London, soucieux de respecter le processus démocratique.
Les "indignés" londoniens ont appelé à manifester samedi à 12H00 GMT à partir de la cathédrale St-Paul, dont ils avaient occupé le parvis avec plusieurs dizaines de tentes pendant 4 mois avant d'en être délogés en février.
700 Indignés dans le centre de Bruxelles
Plusieurs centaines d'Indignés se sont rassemblés samedi après-midi dans le centre de Bruxelles pour exprimer leur mécontentement et dénoncer la manière avec laquelle le monde politique et financier international aborde la crise financière et économique.
Quelque 700 manifestants étaient présents, selon la police. Ce rassemblement s'inscrivait dans le cadre d'une action de protestation mondiale.
Le rassemblement était organisé sept mois après la grande protestation d'octobre et un an après l'installation du premier camps d'Indignés espagnols sur la Plaza del Sol à Madrid.
"Aujourd'hui, des manifestations similaires ont lieu dans 500 à 600 villes à travers le monde", a expliqué l'une des organisatrices. "Nous ne sommes pas anti-capitalistes. Nous ne sommes pas un mouvement politique. Nous voulons un retour à la démocratie civile authentique", a-t-elle encore indiqué.
Le groupe a arpenté les rues de la capitale et est passé devant plusieurs grandes institutions financières, notamment devant le siège de Belfius, situé boulevard Pacheco, et devant la Banque nationale de Belgique, située boulevard du Berlaimont. Les deux institutions n'ont pas été épargnées. Ainsi, les manifestants ont lancé du papier toilette sur la façade de la BNB et s'en sont pris au logo de Belfius.
LeVif.be, avec Belga
Un an après, les "Indignés" espagnols de retour dans la rue AFP et metro 12 mai
Alors que l'Espagne s'est un peu plus enfoncée dans la crise, des milliers de Madrilènes ont de nouveau clamé leur ras-le-bol du système économique et politique actuel…
Près d'un an, jour pour jour, après avoir lancé dans tout l'Occident un mouvement de contestation d'un nouveau genre, plusieurs milliers d'"Indignados" ont battu le pavé, samedi 12 mai, à Madrid, pour dénoncer en vrac la crise, la corruption et le chômage qui font rage en Espagne.
La Puerta del Sol, épicentre mondial d'un certain ras-le-bol...
Partis des quatre coins de la capitale ibérique, les manifestants ont rallié la Puerta del Sol, au centre de la ville, là même où ils s'étaient rassemblés pour la première fois le 15 mai 2011. Depuis, la crise s'est accentuée et les slogans, martelés au rythme de tambours, n'ont pas changé, notamment le très récurrent "ils ne nous représentent pas".
Sur cette place emblématique qu'ils avaient occupée l'an dernier pendant un mois, les contestataires avaient l'intention de tenir une "assemblée permanente" pendant quatre jours, alors que là, comme dans les 80 villes du pays où des manifestations étaient annoncées, les autorités ont imposé une sorte de couvre-feu, tous les soirs à 22h.
Indignés par les politiques d'austérité imposées par l'élite économique...
Derrière des banderoles clamant "Votre dette, ne la payons pas" ; "Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques ou des banquiers" ; ou encore "La violence, c'est de gagner 600 euros" par mois, des indignés ont donc convergé vers la grande place madrilène entonnant des refrains entendus dans le monde entier, de Wall Street à Athènes.
Parmi les manifestants, Victor Valdes, un étudiant en philosophie d'une vingtaine d'années, confiant dans le fait que "le mouvement continue avec le même élan", a résumé à l'AFP : "nous sommes ici parce que nous restons indignés par les politiques d'austérité que nous impose l'élite économique".
Sur la même longueur d'onde, Marina Santos, une employée de bureau de 23 ans, qui arborait une pancarte "Un autre monde est possible", a déclaré : "Il est important de montrer que nous sommes toujours là, que des milliers de gens veulent un changement".
Clôture des débats à 22h, ou le gouvernement sévira...
En un an, le contexte économique et social difficile n'a pas évolué, ou plutôt il s'est aggravé avec un chômage qui touche désormais près du quart des actifs espagnols (24,4%), en revanche, politiquement, le pays a changé de mains.
Anticipant tout débordement, le gouvernement de droite, qui a engagé une politique de rigueur drastique, a décidé de faire preuve d'une grande fermeté à l'égard des manifestants et a formellement déclaré "illégale" toute tentative d'occuper de nouveau la Puerta del Sol.
"Des horaires ont été fixés. Au-delà, ces rassemblements ne sont pas autorisés", a rappelé hier Soraya Saenz de Santamaria, la porte-parole du gouvernement, ajoutant qu'au-delà, "la loi serait enfreinte", autrement dit que les "droits des autres citoyens" seraient bafoués, ce que ne sauraient tolérer les autorités...
Un mouvement de contestation, pas une organisation...
Autre changement en un an : la contestation n'est plus l'apanage des "Indignés", un mouvement informel qui n'a pas su "structurer un mécontentement sans idéologie concrète", explique Antonio Alaminos, professeur de sociologie à l'Université d'Alicante.
Alors que les "Indignés", suivant leur logique d'organisation horizontale, autrement dit de non-organisation, se sont refusés à constituer une formation politique, chaque semaine ou presque en Espagne, les syndicats, autrement plus visibles, ont pris le relai, organisant des manifestations contre la rigueur.
Résultat des courses, d'après M. Alaminos, à ce jour, le mouvement des Indignés n'est pas totalement mort, mais il est constitué de "beaucoup de petits groupes relativement déconnectés entre eux, qui ne forment plus un mouvement social".
Cependant, aussi protéiforme que soit leur mouvement, les Indignados ont au moins acquis une lettre de noblesse : par leur mobilisation, ils ont insufflé un sang nouveau à la Plateforme contre les expulsions, qui s'oppose depuis 2009 aux saisies d'appartements de familles endettées. Très concrètement, à des dizaines de reprises, ils ont en effet empêché, ou au moins retardé, des expulsions, symbole s'il en est de la crise qui a foudroyé l'Espagne.
Toute la presse mondiale a parlé des mobilisations en Espagne pour l'anniversaire du 15M
http://fr.euronews.com/2012/05/12/les-indignes-ont-un-an
http://fr.euronews.com/2012/05/13/journee-de-mobilisation-mondiale-des-indignes
http://fr.euronews.com/2012/05/13/madrid-les-indignes-deloges-de-la-place-de-la-puerta-del-sol
http://www.francetv.fr/info/en-europe-les-indignes-reprennent-la-rue-pour-leur-un-an_94627.html
http://www.francetv.fr/info/un-an-apres-que-reste-t-il-des-indignes-espagnols_93173.html
http://espagne.blog.lemonde.fr/2012/05/10/indignes-un-premier-anniversaire-sous-tension/
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/12/les-luttes-au-quotidien-des-indignes-espagnols_1700344_3214.html
Les Indignés de nouveau dans la rue Le Vif et Belga
samedi 12 mai 2012 à 09h59
Les Indignés fêtent le 1er anniversaire de leur mouvement. Ils retrouvent la rue samedi pour quatre jours de manifestation. Et publient, à Londres, un «manifeste de mai» pour le changement.
Un an après, les indignés de retour dans les rues d'Espagne
A l'occasion de leur premier anniversaire, les indignés, surgis l'an dernier en Espagne pour dénoncer la crise, la corruption et le chômage, veulent reprendre la rue samedi, pour quatre jours, et contredire ainsi ceux qui prétendent qu'ils ont disparu. A Madrid, les indignés prévoient de converger samedi soir, en plusieurs colonnes venues des quatre coins de la ville, vers la Puerta del Sol, un retour symbolique sur cette place qui fut le lieu de naissance de leur mouvement, le 15 mai 2011.
Sous les slogans "Prends la rue", "Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banquiers", des manifestations sont convoquées dans environ 80 villes du pays, dont Barcelone.
A Madrid, les manifestants prévoient de poursuivre la mobilisation en organisant des assemblées thématiques jusqu'à mardi, dont une "permanente" sur la Puerta del Sol. C'est sur cette place que s'était installé, il y a un an, le campement des indignés, avant de faire des émules dans le monde entier.
Pendant un mois, jusqu'à son démantèlement le 12 juin, cet amas de tentes et de bâches était devenu le symbole d'un ras-le-bol qui avait surpris un pays où, malgré la crise, le mécontentement s'était jusque là peu exprimé.
Cette année, les autorités ont autorisé des rassemblements temporaires sur la place du 12 au 15 mai. Mais certains pourraient décider d'y camper, défiant l'interdiction officielle prévoyant que lesmanifestations devront prendre fin chaque soir à 22h00.
http://fr.euronews.com/2012/05/13/madrid-les-indignes-deloges-de-la-place-de-la-puerta-del-sol
Reste l'incertitude sur l'ampleur que prendra la mobilisation, alors que le chômage frappe un actif sur quatre (24,4%) et que le gouvernement conservateur met en oeuvre une politique d'austérité sans précédent.
Les indignés de Londres publient un manifeste au nom du mouvement
Les "indignés" du mouvement Occupy London ont publié vendredi un "manifeste de mai" pour le changement, soumis à discussions et amendements au sein du mouvement anti-capitaliste qui appelle samedi à une journée mondiale d'action.
Dans ce texte élaboré en coordination avec les mouvements des indignés un peu partout dans le monde, les militants déroulent leurs "propositions concrètes pour le changement".
Ce "manifeste global de mai" propose notamment un changement "systémique" de l'économie mondiale avec la démocratisation des institutions telles que le FMI et les Nations unies, l'abolition des paradis fiscaux, le remplacement des G8 et G20 par des assemblées démocratiques de l'ONU ainsi qu'une taxe mondiale sur les transactions financières.
Le texte comprend aussi des propositions en faveur de la santé, de l'éducation pour tous et de l'écologie. "Nous demandons non seulement du pain, mais aussi des roses", peut-on y lire, à propos de l'accès universel à la culture et aux loisirs, grâce à "une réduction progressive des heures de travail".
Ce texte "de consensus" doit être présenté lors d'assemblées générales du mouvement partout dans le monde. Il s'agit d'un "document de travail", met en garde Occupy London, soucieux de respecter le processus démocratique.
Les "indignés" londoniens ont appelé à manifester samedi à 12H00 GMT à partir de la cathédrale St-Paul, dont ils avaient occupé le parvis avec plusieurs dizaines de tentes pendant 4 mois avant d'en être délogés en février.
700 Indignés dans le centre de Bruxelles
Plusieurs centaines d'Indignés se sont rassemblés samedi après-midi dans le centre de Bruxelles pour exprimer leur mécontentement et dénoncer la manière avec laquelle le monde politique et financier international aborde la crise financière et économique.
Quelque 700 manifestants étaient présents, selon la police. Ce rassemblement s'inscrivait dans le cadre d'une action de protestation mondiale.
Le rassemblement était organisé sept mois après la grande protestation d'octobre et un an après l'installation du premier camps d'Indignés espagnols sur la Plaza del Sol à Madrid.
"Aujourd'hui, des manifestations similaires ont lieu dans 500 à 600 villes à travers le monde", a expliqué l'une des organisatrices. "Nous ne sommes pas anti-capitalistes. Nous ne sommes pas un mouvement politique. Nous voulons un retour à la démocratie civile authentique", a-t-elle encore indiqué.
Le groupe a arpenté les rues de la capitale et est passé devant plusieurs grandes institutions financières, notamment devant le siège de Belfius, situé boulevard Pacheco, et devant la Banque nationale de Belgique, située boulevard du Berlaimont. Les deux institutions n'ont pas été épargnées. Ainsi, les manifestants ont lancé du papier toilette sur la façade de la BNB et s'en sont pris au logo de Belfius.
LeVif.be, avec Belga
Un an après, les "Indignés" espagnols de retour dans la rue AFP et metro 12 mai
Alors que l'Espagne s'est un peu plus enfoncée dans la crise, des milliers de Madrilènes ont de nouveau clamé leur ras-le-bol du système économique et politique actuel…
Près d'un an, jour pour jour, après avoir lancé dans tout l'Occident un mouvement de contestation d'un nouveau genre, plusieurs milliers d'"Indignados" ont battu le pavé, samedi 12 mai, à Madrid, pour dénoncer en vrac la crise, la corruption et le chômage qui font rage en Espagne.
La Puerta del Sol, épicentre mondial d'un certain ras-le-bol...
Partis des quatre coins de la capitale ibérique, les manifestants ont rallié la Puerta del Sol, au centre de la ville, là même où ils s'étaient rassemblés pour la première fois le 15 mai 2011. Depuis, la crise s'est accentuée et les slogans, martelés au rythme de tambours, n'ont pas changé, notamment le très récurrent "ils ne nous représentent pas".
Sur cette place emblématique qu'ils avaient occupée l'an dernier pendant un mois, les contestataires avaient l'intention de tenir une "assemblée permanente" pendant quatre jours, alors que là, comme dans les 80 villes du pays où des manifestations étaient annoncées, les autorités ont imposé une sorte de couvre-feu, tous les soirs à 22h.
Indignés par les politiques d'austérité imposées par l'élite économique...
Derrière des banderoles clamant "Votre dette, ne la payons pas" ; "Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques ou des banquiers" ; ou encore "La violence, c'est de gagner 600 euros" par mois, des indignés ont donc convergé vers la grande place madrilène entonnant des refrains entendus dans le monde entier, de Wall Street à Athènes.
Parmi les manifestants, Victor Valdes, un étudiant en philosophie d'une vingtaine d'années, confiant dans le fait que "le mouvement continue avec le même élan", a résumé à l'AFP : "nous sommes ici parce que nous restons indignés par les politiques d'austérité que nous impose l'élite économique".
Sur la même longueur d'onde, Marina Santos, une employée de bureau de 23 ans, qui arborait une pancarte "Un autre monde est possible", a déclaré : "Il est important de montrer que nous sommes toujours là, que des milliers de gens veulent un changement".
Clôture des débats à 22h, ou le gouvernement sévira...
En un an, le contexte économique et social difficile n'a pas évolué, ou plutôt il s'est aggravé avec un chômage qui touche désormais près du quart des actifs espagnols (24,4%), en revanche, politiquement, le pays a changé de mains.
Anticipant tout débordement, le gouvernement de droite, qui a engagé une politique de rigueur drastique, a décidé de faire preuve d'une grande fermeté à l'égard des manifestants et a formellement déclaré "illégale" toute tentative d'occuper de nouveau la Puerta del Sol.
"Des horaires ont été fixés. Au-delà, ces rassemblements ne sont pas autorisés", a rappelé hier Soraya Saenz de Santamaria, la porte-parole du gouvernement, ajoutant qu'au-delà, "la loi serait enfreinte", autrement dit que les "droits des autres citoyens" seraient bafoués, ce que ne sauraient tolérer les autorités...
Un mouvement de contestation, pas une organisation...
Autre changement en un an : la contestation n'est plus l'apanage des "Indignés", un mouvement informel qui n'a pas su "structurer un mécontentement sans idéologie concrète", explique Antonio Alaminos, professeur de sociologie à l'Université d'Alicante.
Alors que les "Indignés", suivant leur logique d'organisation horizontale, autrement dit de non-organisation, se sont refusés à constituer une formation politique, chaque semaine ou presque en Espagne, les syndicats, autrement plus visibles, ont pris le relai, organisant des manifestations contre la rigueur.
Résultat des courses, d'après M. Alaminos, à ce jour, le mouvement des Indignés n'est pas totalement mort, mais il est constitué de "beaucoup de petits groupes relativement déconnectés entre eux, qui ne forment plus un mouvement social".
Cependant, aussi protéiforme que soit leur mouvement, les Indignados ont au moins acquis une lettre de noblesse : par leur mobilisation, ils ont insufflé un sang nouveau à la Plateforme contre les expulsions, qui s'oppose depuis 2009 aux saisies d'appartements de familles endettées. Très concrètement, à des dizaines de reprises, ils ont en effet empêché, ou au moins retardé, des expulsions, symbole s'il en est de la crise qui a foudroyé l'Espagne.
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