Publié le 7 avril 2012 sur le site palestine-info
Al-Qods occupée – CPI
L’hebdomadaire Iroshalim publié en hébreu a rapporté samedi qu’un projet sera prochainement mis en œuvre pour la construction d’un nouveau siège de l’Académie militaire de l’armée d’occupation sur le versant sud du Mont Scopus à Jérusalem-Est. Cette nouvelle s’inscrit dans le cadre des mesures sionistes visant à enraciner l’annexion et la judaïsation de la ville, et renforcer sa position en tant que capitale de l’entité sioniste et centre du pouvoir, malgré l’opposition internationale à ces mesures.
Le journal a ajouté que des délibérations au sujet du projet devaient avoir lieu la semaine dernière, au sein du Comité sioniste de l’aménagement et de la construction, mais elles ont été reportées après les fêtes de la Pâque juive qui tombe samedi. Le bâtiment sera construit sur une superficie de près de 14 dunums au pied du mont, sous l’hôpital Augusta Victoria.
Conformément aux plans, l’académie qui est située actuellement au carrefour de Glilit à Jérusalem sera transférée dans ces nouveaux bâtiments. Le département du développement de Jérusalem, à l’initiative de ce projet, a affirmé que le transfert de l’académie intervient suite à la décision du gouvernement de renforcer la position de Jérusalem en tant que capitale de l’entité et centre du pouvoir. Toutes les académies de l’armée de l’occupation seront transférées.
La mairie de l’occupation à Jérusalem occupée s’était efforcée lors de la présidence d’Ehud Barak et Olmert d’obtenir leur soutien pour un projet similaire qui devait transférer le siège des chefs d’état-major à Jérusalem-Est. Le plan a été gelé suite à la situation sécuritaire fragile qui régnait dans cette région à ce moment-là.
Selon les projets, des dunums du nouveau site seront consacrés aux bureaux des dirigeants qui comprendront ceux des responsables de l’Académie et ceux des chefs d’état-major. Et sur huit autres dunums seront construits les bâtiments d’enseignement qui accueilleront 400 étudiants et 130 professeurs, ainsi que l’Académie de la sécurité nationale, du commandement, de l’état-major, et d’autres classes d’études.
