"M. Ban ne doit pas rencontrer de responsable des autorités du Hamas, mouvement boycotté par la communauté internationale."
Une seule et unique question mérite d'être posée; en quoi les représentants palestiniens élus lors d'un suffrage universel encadré par des observateurs internationaux et validé par eux en 2006, sont-ils moins légitimes que ceux de l'entité sioniste occupante et criminelle?! Il convient une bonne fois pour toutes de répondre à cette question et ce, de façon très pressante tant la nature, l'incessante augmentation des violations et des crimes commis par l’occupant sioniste impose à la communauté internationale de se ressaisir moralement et juridiquement parlant de toute urgence !
Il faut ajouter à cela que depuis le 9 janvier 2009, Mahmoud Abbas n'est plus un président élu, que de nouvelles élections n'ont pas eu lieu dans les territoires palestiniens occupés depuis l’expiration de son mandat et ce pour une seule et unique raison : la terreur que le Fatah ne les perdre devant le Hamas ! Mais ce constat consternant, qui ne répond en rien aux fameux crédos des nations dites démocratiques (nations qui sont capables aujourd'hui de tuer des millions d’innocents dans le monde arabe pour exporter le dit credo par la force) n’empêche pas l’illégitime Abbas d'être reconnu par la même « communauté internationale » et d’être son unique interlocuteur-paillasson en vue de mieux trahir toutes les causes légitimes de la résistance palestinienne !
Nous rappelons un extrait de l’interview de Jean-François Legrain que nous signalée ici même sur ce blog hier « La situation profite à l’état hébreu » (…) « c’est le Fatah qui doit baisser sa garde pour favoriser cette union parce qu’il a perdu les dernières législatives. C’est le Hamas qui a, si on considère les faits, remporté ces élections. Mais il y a eu un coup d’Etat orchestré par la communauté internationale dans la mesure où elle avait refusé de reconnaître cette victoire malgré le nombre important d’observateurs qu’elle avait déployé pour superviser la bonne tenue de ce scrutin, légitimant ainsi le perdant au détriment du vainqueur. Je pense donc que pour créer un climat propice à la réconciliation, la communauté internationale doit reconnaître ce coup d’état. » (…)
Publié le 2 février 2012 sur le site lalibre.be
AFP
Plusieurs dizaines de manifestants, rassemblés à l'entrée du territoire palestinien, ont jeté des projectiles au passage du convoi.
Le convoi du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a essuyé des jets de chaussures et de pierres de manifestants palestiniens à son entrée jeudi matin dans la bande de Gaza, gouvernée par le mouvement islamiste Hamas.
Cette visite intervient au lendemain d'une salve de roquettes de Gaza contre le sud d'Israël qui n'a fait ni blessé, ni dégât majeur.
Plusieurs dizaines de manifestants, rassemblés à l'entrée du territoire palestinien, ont jeté des projectiles au passage du convoi, a constaté un journaliste de l'AFP. Ils protestaient contre le fait que le chef de l'ONU ne rencontre pas de familles de Palestiniens détenus par Israël lors de sa visite. "L'attitude de M. Ban n'est ni morale ni humaine", a déclaré à l'AFP Abdallah Qandil, porte-parole des familles de prisonniers.
Certains manifestants brandissaient des pancartes en anglais sur lesquelles on pouvait lire "Ban Ki-moon, le parti pris pour Israël, ça suffit".
En janvier 2011, le convoi de la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait été visé par un incident similaire à Gaza, également en lien avec le sort des prisonniers palestiniens, en raison de propos qui lui avaient été attribués à tort sur la détention du soldat israélien Gilad Shalit par la suite échangé contre un millier de détenus palestiniens.
Le convoi, brièvement retardé, a pu poursuivre sa route vers Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où le secrétaire général de l'ONU doit visiter une école et un projet de logements financé par le Japon.
Le réseau des ONG palestiniennes à Gaza avait demandé en vain mercredi à M. Ban dans un communiqué de rencontrer les familles des prisonniers, des victimes de frappes israéliennes et des groupes touchés par le blocus israélien.
"Je suis au regret de ne pouvoir participer à la rencontre avec M. Ban (avec des représentants de la société civile, NDLR) parce que nous lui demandons de rencontrer les groupes gravement affectés par le blocus, les familles des prisonniers, les agriculteurs, les pêcheurs et tous ceux qui sont touchés", a déclaré mercredi à l'AFP le directeur du centre Al-Mezan pour les droits de l'Homme, Essam Younès.
M. Ban ne doit pas rencontrer de responsable des autorités du Hamas, mouvement boycotté par la communauté internationale. Il a pressé mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de faire "des gestes de bonne volonté" en direction des Palestiniens et d'alléger le blocus de Gaza, lors d'entretiens à Jérusalem. Il a aussi condamné les tirs de roquettes de Gaza, les qualifiant d'"inacceptables".
Le secrétaire général de l'ONU achève jeudi une visite de trois jours en Jordanie, en Israël et les Territoires palestiniens durant laquelle il a encouragé les deux camps à reprendre les discussions "exploratoires" engagées sous les auspices d'Amman et du Quartette pour la Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU).
Ces discussions visant à conduire à une reprises des négociations de paix, arrêtées depuis septembre 2010, n'ont produit aucun résultat concret.
URL du billet: http://www.lalibre.be/actu/international/article/717180/ban-ki-moon-pris-a-parti-a-gaza.html
Cette visite intervient au lendemain d'une salve de roquettes de Gaza contre le sud d'Israël qui n'a fait ni blessé, ni dégât majeur.
Plusieurs dizaines de manifestants, rassemblés à l'entrée du territoire palestinien, ont jeté des projectiles au passage du convoi, a constaté un journaliste de l'AFP. Ils protestaient contre le fait que le chef de l'ONU ne rencontre pas de familles de Palestiniens détenus par Israël lors de sa visite. "L'attitude de M. Ban n'est ni morale ni humaine", a déclaré à l'AFP Abdallah Qandil, porte-parole des familles de prisonniers.
Certains manifestants brandissaient des pancartes en anglais sur lesquelles on pouvait lire "Ban Ki-moon, le parti pris pour Israël, ça suffit".
En janvier 2011, le convoi de la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie avait été visé par un incident similaire à Gaza, également en lien avec le sort des prisonniers palestiniens, en raison de propos qui lui avaient été attribués à tort sur la détention du soldat israélien Gilad Shalit par la suite échangé contre un millier de détenus palestiniens.
Le convoi, brièvement retardé, a pu poursuivre sa route vers Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où le secrétaire général de l'ONU doit visiter une école et un projet de logements financé par le Japon.
Le réseau des ONG palestiniennes à Gaza avait demandé en vain mercredi à M. Ban dans un communiqué de rencontrer les familles des prisonniers, des victimes de frappes israéliennes et des groupes touchés par le blocus israélien.
"Je suis au regret de ne pouvoir participer à la rencontre avec M. Ban (avec des représentants de la société civile, NDLR) parce que nous lui demandons de rencontrer les groupes gravement affectés par le blocus, les familles des prisonniers, les agriculteurs, les pêcheurs et tous ceux qui sont touchés", a déclaré mercredi à l'AFP le directeur du centre Al-Mezan pour les droits de l'Homme, Essam Younès.
M. Ban ne doit pas rencontrer de responsable des autorités du Hamas, mouvement boycotté par la communauté internationale. Il a pressé mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de faire "des gestes de bonne volonté" en direction des Palestiniens et d'alléger le blocus de Gaza, lors d'entretiens à Jérusalem. Il a aussi condamné les tirs de roquettes de Gaza, les qualifiant d'"inacceptables".
Le secrétaire général de l'ONU achève jeudi une visite de trois jours en Jordanie, en Israël et les Territoires palestiniens durant laquelle il a encouragé les deux camps à reprendre les discussions "exploratoires" engagées sous les auspices d'Amman et du Quartette pour la Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU).
Ces discussions visant à conduire à une reprises des négociations de paix, arrêtées depuis septembre 2010, n'ont produit aucun résultat concret.
URL du billet: http://www.lalibre.be/actu/international/article/717180/ban-ki-moon-pris-a-parti-a-gaza.html





