par RFI
Ce que ce billet oublie de mentionner (et ce que nous retrouvons par contre parfaitement analysé dans les billets arabes sur le sujet) c'est que ces mesures ont été formulées par l'Europe uniquement parce que cette dernière tente, en désespoir de cause, de sauver ce qui reste de la légitimité d'un Abbas aux abois... Légitimité qui enfin, est en train de se réduire chaque jour comme peau de chagrin!
Encore un nouveau rapport accablant sur la politique israélienne. Cette fois il concerne les consuls généraux des 27 Etats européens. Ils dénoncent la colonisation qui sape les chances d'un accord de paix.
Les 27 Etats européens dénoncent la colonisation en Israël qui sape les chances d'un accord de paix.
Getty Images
C'est un exercice annuel. Et année, après année, le rapport des 27 consuls européens devient de plus en plus alarmiste. Dans la mouture 2011, les diplomates européens rappellent une évidence : il ne pourra pas y avoir d'accord de paix si Jérusalem ne devient pas la capitale partagée de deux Etats.
Or, s'inquiète le rapport : « si la tendance actuelle se poursuit, cette perspective [...] devient de plus en plus improbable et impraticable ». Le constat n'est pas nouveau. Mais désormais, ce n'est pas seulement la situation des Palestiniens qui se dégradent à Jérusalem-Est.
La politique délibérée de colonisation du gouvernement Netanyahu -qui répète que Jérusalem restera « la capitale éternelle et indivisible » d'Israël affecte les relations avec les pays européens; alerte dans son édition de mercredi, le quotidien israélien Haaretz.
Car les représentants européens ne se contentent plus de déplorer la politique israélienne, cette année dans leur rapport, ils préconisent également des mesures. Des mesures pour renforcer la présence de l'OLP à Jérusalem-Est ou encore interdire l'entrée sur le sol européen de colons identifiés comme violents.
URL du billet: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Y%2bpg5XzbHkigaNfqeZ5SSlcrfT%2b35wt7e4hXoWQuetx0VjI%2fwcIwAWG8XfwxeU3eokDgEmu9d%2bBMjiD%2f3NK38anxr%2bNHRXzEDZKEm%2fTmQho%3d
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Catherine Ashton en Israël et dans les Territoires palestiniens mardi
BRUXELLES - La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens à partir de mardi prochain alors que les relations sont tendues entre les Européens et l'Etat hébreu, a-t-on appris jeudi auprès de ses services.
Mme Ashton se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens de mardi à jeudi, a indiqué un de ses porte-parole, interrogé par l'AFP.
L'objectif de ce voyage est de convaincre les parties en présence de revenir à la table des négociations, a précisé le porte-parole.
Cette visite intervient alors que le climat est tendu entre l'UE et Israël. Plusieurs récents rapports internes de diplomates européens en poste dans le pays, obtenus par l'AFP, ont fustigé la politique de l'Etat hébreu et provoqué la colère des autorités israéliennes.
Dans un de ces rapports, l'UE envisage de mettre les colons violents israéliens sur une liste noire pour les empêcher d'entrer sur son territoire.
Le document de 21 pages accuse Israël de miner systématiquement la présence palestinienne dans Jerusalem par le biais de l'expansion continue des colonies.
Israël a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale éternelle et indivisible, tandis que les Palestiniens ambitionnent de faire du secteur oriental de la ville, occupé et annexé après juin 1967, la capitale de leur futur Etat.
L'UE, comme l'ensemble de la communauté internationale, considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé et juge illégales toutes les colonies israéliennes au regard du droit international.
Dans un autre rapport confidentiel, l'UE a affirmé que la colonisation et les restrictions imposées aux Palestiniens en Cisjordanie occupée sapent la viabilité d'un futur Etat palestinien.
L'UE s'est aussi récemment inquiétée des discriminations qui touchent la minorité arabe vivant en Israël.
Selon ce document de travail interne, élaboré par les ambassadeurs européens en poste à Tel-Aviv --le premier du genre sur ce sujet sensible--, la façon dont Israël traite ses minorités doit être considérée comme un problème central, et pas secondaire, par rapport au conflit israélo-palestinien.
En réaction, Israël s'est élevé contre une ingérence européenne dans ses affaires intérieures.
Dans une déclaration commune le 20 décembre à l'ONU, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et le Portugal, membres du Conseil de sécurité, avaient condamné de leur côté les attaques de colons extrémistes contre des Palestiniens et l'accélération de de la colonisation. Israël a réagi en accusant ces quatre pays de perdre leur crédibilité et de se rendre insignifiants.
Mais les 27 pays européens sont divisés sur l'attitude à adopter à l'égard de l'Etat hébreu.
(©AFP / 19 janvier 2012 13h22)
URL du billet: http://www.romandie.com/news/n/_Catherine_Ashton_en_Israel_et_dans_les_Territoires_palestiniens_mardi190120121301.asp
Or, s'inquiète le rapport : « si la tendance actuelle se poursuit, cette perspective [...] devient de plus en plus improbable et impraticable ». Le constat n'est pas nouveau. Mais désormais, ce n'est pas seulement la situation des Palestiniens qui se dégradent à Jérusalem-Est.
La politique délibérée de colonisation du gouvernement Netanyahu -qui répète que Jérusalem restera « la capitale éternelle et indivisible » d'Israël affecte les relations avec les pays européens; alerte dans son édition de mercredi, le quotidien israélien Haaretz.
Car les représentants européens ne se contentent plus de déplorer la politique israélienne, cette année dans leur rapport, ils préconisent également des mesures. Des mesures pour renforcer la présence de l'OLP à Jérusalem-Est ou encore interdire l'entrée sur le sol européen de colons identifiés comme violents.
URL du billet: http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Y%2bpg5XzbHkigaNfqeZ5SSlcrfT%2b35wt7e4hXoWQuetx0VjI%2fwcIwAWG8XfwxeU3eokDgEmu9d%2bBMjiD%2f3NK38anxr%2bNHRXzEDZKEm%2fTmQho%3d
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Publié le 19 janvier 2012 sur le site romandie.com
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Mme Ashton se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens de mardi à jeudi, a indiqué un de ses porte-parole, interrogé par l'AFP.
L'objectif de ce voyage est de convaincre les parties en présence de revenir à la table des négociations, a précisé le porte-parole.
Cette visite intervient alors que le climat est tendu entre l'UE et Israël. Plusieurs récents rapports internes de diplomates européens en poste dans le pays, obtenus par l'AFP, ont fustigé la politique de l'Etat hébreu et provoqué la colère des autorités israéliennes.
Dans un de ces rapports, l'UE envisage de mettre les colons violents israéliens sur une liste noire pour les empêcher d'entrer sur son territoire.
Le document de 21 pages accuse Israël de miner systématiquement la présence palestinienne dans Jerusalem par le biais de l'expansion continue des colonies.
Israël a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale éternelle et indivisible, tandis que les Palestiniens ambitionnent de faire du secteur oriental de la ville, occupé et annexé après juin 1967, la capitale de leur futur Etat.
L'UE, comme l'ensemble de la communauté internationale, considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé et juge illégales toutes les colonies israéliennes au regard du droit international.
Dans un autre rapport confidentiel, l'UE a affirmé que la colonisation et les restrictions imposées aux Palestiniens en Cisjordanie occupée sapent la viabilité d'un futur Etat palestinien.
L'UE s'est aussi récemment inquiétée des discriminations qui touchent la minorité arabe vivant en Israël.
Selon ce document de travail interne, élaboré par les ambassadeurs européens en poste à Tel-Aviv --le premier du genre sur ce sujet sensible--, la façon dont Israël traite ses minorités doit être considérée comme un problème central, et pas secondaire, par rapport au conflit israélo-palestinien.
En réaction, Israël s'est élevé contre une ingérence européenne dans ses affaires intérieures.
Dans une déclaration commune le 20 décembre à l'ONU, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et le Portugal, membres du Conseil de sécurité, avaient condamné de leur côté les attaques de colons extrémistes contre des Palestiniens et l'accélération de de la colonisation. Israël a réagi en accusant ces quatre pays de perdre leur crédibilité et de se rendre insignifiants.
Mais les 27 pays européens sont divisés sur l'attitude à adopter à l'égard de l'Etat hébreu.
(©AFP / 19 janvier 2012 13h22)
URL du billet: http://www.romandie.com/news/n/_Catherine_Ashton_en_Israel_et_dans_les_Territoires_palestiniens_mardi190120121301.asp