N'est-ce pas là, la seule attitude digne qui s'impose?!
On ne parlote pas avec l'ogre barbare, jamais repu, qui annexe, viole la terre de Palestine et extermine son peuple depuis des décennies et des décennies et ce, avec un appétit toujours plus aiguisé!
Face aux agissements de l'ogre criminel on RESISTE avec tous les faibles moyens à notre disposition, parce que c'est la seule attitude digne capable de maintenir le peuple palestinien en vie ! Car c'est bien de cela dont on parle, de la survie d'un peuple génocidé; certes exterminé à petit feu, mais néanmoins réellement génocidé années après années!
Et encore une fois, les Palestiniens n'ont pas d'autre choix que d'affronter avec un immense courage le très éprouvant destin qui est le leur... Mais c'est aussi cela qui fait leur grandeur!
Et encore une fois, les Palestiniens n'ont pas d'autre choix que d'affronter avec un immense courage le très éprouvant destin qui est le leur... Mais c'est aussi cela qui fait leur grandeur!
Après l'arrestation du chef du Parlement et l'un de ses membres, le mouvement islamiste palestinien Hamas a exhorté le président Mahmoud Abbas à cesser les rencontres avec Israël.
Le président Hamas du Parlement, Aziz Dweik, en octobre 2011 à Hébron.
Image: ARCHIVES/AFP
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a exhorté vendredi le président Mahmoud Abbas à cesser les rencontres avec Israël, en réponse à l'arrestation du chef du Parlement et l'un de ses membres, Aziz Dweik.
"La réponse à l'arrestation du Dr Aziz Dweik doit être d'arrêter les négociations ratées et absurdes. Aucun Palestinien ne doit serrer la main de son ennemi ou de l'occupant qui arrête les symboles de la légitimité et les députés", a déclaré le chef du gouvernement Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh.
Aziz Dweik, qui dirige le Conseil législatif issu des dernières élections de 2006, et membre de la majorité parlementaire Hamas, a été arrêté jeudi par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée. Un autre député du Hamas, Khaled Tafech, a été arrêté après lui près de Bethléem, en Cisjordanie.
"La réconciliation et la coordination avec l'ennemi en matière de sécurité sont incompatibles", a dit Ismaïl Haniyeh dans son prêche, soulignant que "la réponse doit être l'ouverture des portes du Conseil législatif et la tenue d'une nouvelle session parlementaire".
La Jordanie a accueilli les 3, 9 et 15 janvier trois rencontres "exploratoires" israélo-palestiniennes, les premières depuis septembre 2010, pour examiner la possibilité de reprise des négociations de paix, sans résultat tangible.
Parallèlement, le Fatah de Mahmoud Abbas, qui gouverne les zones autonomes en Cisjordanie, et le Hamas tentent d'accélérer la mise en application de l'accord de réconciliation qui prévoit entre autres la réactivation du Parlement, paralysé depuis la prise de contrôle de Gaza par le groupe islamiste en 2007.
Ismaïl Haniyeh a de nouveau déploré que "le processus de réconciliation avance lentement. Nous avons donné pour la réconciliation et nous continuerons à le faire, mais nous n'avons rien vu en échange en Cisjordanie".
my-sst/tp (afp/Newsnet)
URL du billet: http://www.tdg.ch/monde/Abbas-somme-par-le-Hamas-de-cesser-les-rencontres-avec-Israel/story/24109596
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C'est une excellente analyse!
La main de la réconciliation ne doit pas être tendue à la coordination sécuritaire
Publié le 20 janvier 2012 sur le site palestine-info.ccLe chef du gouvernement palestinien Ismaïl Haniyeh a pressé l'Autorité de Ramallah d'arrêter les négociations avec l'entité sionisteet ce, pour répliquer à l'enlèvement, par les forces de l'occupation, du président de l'Assemblée législative palestinienne le docteur Aziz Dwek, dans la soirée de jeudi sur un barrage militaire.
Au cours du sermon inaugurant la prière du vendredi 20 janvier à Gaza, Haniyeh a déclaré : " l'arrestation de Dweik est un nouveau crime. Pour le traiter il faut des décisions palestiniennes; d'abord la réouverture de l'Assemblée législative et la tenue d'une séance parlementaire nouvelle sous la présidence de Dweik au début du mois de février prochain. "
Haniyeh a de même qualifié les négociations " d'absurdité et de faillite " et il a ajouté : " Il n'est pas permis à un Palestinien de serrer la main à l'occupant ou à l'ennemi qui arrête les symboles de la légitimité palestinienne." Ceci constitue la plus élémentaire réplique à l'encontre de l'arrestation de Dweik et des députés jusqu'à leur relaxation.
Le chef du gouvernement a enchaina en déclarant: "Il faudrait que nous soyons sérieux pour la concrétisation de la réconciliation en mettant l'accent sur le fait que la réconciliation et la coordination sécuritaire avec l'occupation constituent deux projets récurrents inconciliables."
Il a ajouté que : " l'occupation et ceux qui lui prêtent mains fortes pour arrêter des symboles et des députés appartenant au domaine du législatif pensent que l'arrestation peut nuire à ces derniers et saper leur volonté ainsi que celle de leur gouvernement et de leur peuple ; leur conjecture n’est que pure illusion car les arrestations les rendront plus tenaces, plus forts et plus attachés à leurs positions intangibles."
Il a évoqué Dweik en ces termes : « Je connais Douik parfaitement du temps où on était tous les deux éloignés à Marj Ezzouhour ; c'est un homme digne, extraordinaire qui sait ce qu'il veut et assume loyalement son devoir. La prison ne lui procurera que fermeté et force. »
Orthographe et syntaxe corrigées par le CCY





