Le chef du bureau de l'information du gouvernement à Gaza, le Docteur Hassen Abou Hachich, a mis l'accent sur le fait que la poursuite des opérations de détentions politiques sur la rive occidentale, menace d'écarteler le tissu social, conduit à la dégradation des rapports et met en péril la réconciliation palestinienne
Dans une déclaration exclusive au CPI, le lundi 28 novembre, Abou Hachich, a affirmé que les détentions politiques sont légitimement, patriotiquement et légalement prohibées! Il est donc nécessaire de neutraliser cette menace que constitue les détentions politiques et qui pourrait faire exploser à tout moment la Réconciliation!
Il a ajouté que "la persistance des opérations d'arrestations confirme qu'il existe des sphères sur la rive occidentale qui veulent signifier, à travers les arrestations, que leur décision est du ressort exclusif des compétences sécuritaires et de la coordination sécuritaire" il a en outre attiré l'attention sur le fait que dès le départ, le dossier des détentions politiques a été examiné avec une responsabilité exceptionnelle, signalant que celui qui été arrête à la bande de Gaza le fut pour des motifs criminels et pour intelligence avec l'occupation et non pour des raisons de nature politique.
Abou Hachich a par ailleurs précisé que les personnes arrêtées pour avoir commis un crime pourraient elles-mêmes appartenir au mouvement "El Fath", mais que les raisons de leur arrestation n'est absolument pas fondée sur leur fait de leur appartenance à El Fath mais bien en raison du crime qu'elles ont commis.
En ce qui concerne, les propos du mouvement El Fath relatifs à l'arrestation de quelques journalistes à Gaza, le Docteur Abou Hachich a assuré que ces hommes n'appartiennent à aucun groupe de presse et qu'ils n'ont pas été arrêtées parce qu'ils sont du Fath mais que leur arrestation a reposé sur des informations parvenues au Ministère de l'Intérieur à Gaza qui montraient que ces derniers rédigeaient des rapports hostiles qui nuisaient à la Bande de Gaza.
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