Publié le 17 novembre 2011 sur le site palestine-info.cc
Confirmant que la réconciliation nécessite des faits et non des paroles
Gaza - CPI
« Il y a un groupe qui ne veut pas que la réconciliation palestinienne soit réalisée », a affirmé la députée du bloc Changement et réforme du Conseil législatif palestinien, Samira Halayka.
Halayka a souligné dans une déclaration faite au Centre palestinien d'Information le jeudi 17 novembre que : "Ce groupe augmente délibérément les arrestations une fois qu'est engagé le processus la réconciliation ou toute réunion à cet égard."
«Le processus des détentions politiques va dans le sens de l'échec de la réconciliation, surtout que celles-ci augmentent particulièrement au cours des entretiens concernant la réconciliation palestinienne », a-t-elle ajouté.
Elle a insisté sur la nécessité que le président de l'Autorité Mahmoud Abbas décrète une décision pour la libération des prisonniers politiques et mette un terme au dossier des détentions politiques, d'autant que les détenus de Cisjordanie avaient des décisions d’être libérés.
«Si tous les détenus ne sont pas libérés grâce à la réconciliation et aux réunions des dirigeants politiques, comment peuvent-ils sortir?" s’est intérrogée la députée palestinienne.
Elle a attiré l'attention sur la nécessité d'appliquer la réconciliation à travers la traduction des paroles en actes, de mettre fin au dossier des détentions politiques, en insistant: «Tout pas vers la réconciliation nécessite des intentions sincères qui doivent se traduire en actions ; il faut mettre fin au dossier des détentions politiques. »
Orthographe et syntaxe corrigées par le CCY