Publié le 4 novembre 2011 sur le site un.org
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Quatrième Commission21e séance – matinÀ LA QUATRIÈME COMMISSION, DES DÉLÉGATIONS DÉPLORENT LES ACTES COMMIS PAR ISRAËLDANS LES TERRITOIRES OCCUPÉS EN VIOLATION DU DROIT INTERNATIONALPlusieurs délégations ont dénoncé, ce matin, devant la Quatrième Commission, qui examinait le point de son ordre du jour relatif aux « pratiques israéliennes affectant les droits du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés », les violations que continue de commettre Israël contre le droit international et le droit international humanitaire dans les territoires arabes occupés. Elles ont appelé Israël à cesser ses activités de peuplement en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, à lever le blocus imposé à la bande de Gaza, à mettre fin à la construction du mur de séparation en Cisjordanie et à respecter la résolution relative au retrait du Golan syrien occupé, ainsi que les obligations qui incombent à Israël en vertu du droit international.L’observatrice de la Palestine auprès des Nations Unies a dénoncé « qu’en dépit de la façade affichée par Israël, qui prétend vouloir la paix avec un futur État palestinien, dans les faits, la puissance occupante fait tout son possible pour saper la réalisation d’une solution pacifique au conflit israélo-arabe ». L’observatrice de la Palestine a indiqué qu’elle en veut pour preuve qu’au cours de la période considérée par le rapport du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés, 91 Palestiniens avaient été tués par les forces d’occupation israéliennes, y compris des vieillards et des enfants; plus de 750 Palestiniens vivant en Cisjordanie avaient été déplacés après avoir vu leurs maisons détruites, et que le mois dernier, alors même que d’intenses efforts diplomatiques étaient en cours, Israël avait annoncé 6 000 constructions de nouvelles d’unités de peuplement, alors que plus d’un demi-million de colons juifs ont d’ores et déjà été illégalement transférés dans le territoire palestinien occupé.De son côté, le représentant d’Israël a qualifié le rapport du Comité spécial d’« aveugle ». Affirmant « qu’année après année, les omissions flagrantes, les informations hors contexte et les distorsions contenues dans ces rapports se moquent du processus d’établissement de faits et minent la crédibilité de ce Comité », il a ainsi justifié le refus d’Israël de coopérer avec le Comité. Le représentant a déploré que le Comité spécial « continue d’affirmer que la colonisation est au cœur du problème israélo-palestinien, alors que ce contentieux est antérieur aux colonies de peuplement ». Cette question pourra être réglée par les négociations, mais le problème de fond demeure, car il est constitué, a dit le représentant, « par le refus des Arabes de reconnaitre le lien ancien du peuple juif avec la terre d’Israël ». Contrairement à la position des pays arabes, a indiqué le représentant, l’exercice d’un quelconque droit au retour des réfugiés palestiniens marquerait la « destruction d’Israël ». Cela ne peut donc être accepté dans le cadre d’un règlement pacifique du conflit, a-t-il souligné.Le représentant de l’Égypte, qui s’exprimait au nom du Mouvement des non-alignés (NAM), a exigé qu’il soit mis un terme à l’impunité dont jouit Israël par rapport aux actions qu’il mène dans les territoires arabes occupés. Le NAM demande le respect du droit international par la puissance occupante, Israël, et c’est une condition préalable à un règlement du conflit israélo-palestinien, a-t-il dit. Rejoignant ce propos, le représentant de la Syrie a été plus loin en affirmant qu’Israël avait « profité de l’impunité qui lui a été accordée et s’est placé au dessus des lois, grâce à la protection et à l’immunité que lui procurent certains États ». Les délégations de la Malaisie, de l’Indonésie et des Emirats arabes unis ont appuyé ces propos en exigeant qu’Israël respecte ses obligations sous le droit international.Le Président du Comité spécial a déploré la situation que vivent les enfants dans le territoire palestinien occupé, celle des détenus palestiniens en Israël, et le blocus imposé par ce dernier à la bande de Gaza.Le représentant syrien a accusé Israël « de poursuivre sa politique de terrorisme d’État », en particulier dans le Golan syrien occupé, et en construisant un mur de séparation et d’apartheid dans le territoire palestinien occupé. Il a indiqué que la Syrie avait déposé une plainte à ce sujet auprès des Nations Unies, avant de déplorer que cette plainte n’ait toujours reçu aucune suite réelle.Le Président de l’Assemblée générale, M. Nassir Abdulaziz Al Nasser, s’est exprimé devant la Commission en début de séance. Il a salué l’échange de prisonniers, qui a eu lieu le 18 octobre, entre Israéliens et Palestiniens. Cette issue positive prouve, selon lui, l’efficacité et l’importance de la médiation et de la négociation dans le règlement pacifique des différends. Le Président de l’Assemblée générale a indiqué qu’il espère que ces développements positifs dans le processus de paix au Moyen-Orient pourront revigorer les travaux de la Commission, ainsi que ceux de l’Assemblée générale, en vue de parvenir à un accord de paix négocié qui soit juste et global.La Quatrième Commission conclura son débat général sur cette question, mardi, le 8 novembre, à 10 heures.
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URL du billet: http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/CPSD497.doc.htm





