Publié le 3 août sur le site lnr-dz.com
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a exprimé, dans un rapport, sa «préoccupation» face à la situation des Palestiniens vivant dans la zone C, qui couvre plus de 60% de la Cisjordanie occupée et où Israël garde le contrôle sur les questions de sécurité, de planification et de construction.
Au moment où le rapport a été rendu public, le gouvernement israélien annonce son intention de rompre les accords d’Oslo en prévision de la démarche sur la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU. Si le rapport met en exergue sous son intitulé «Insécurité et déplacements dans la zone C de la Cisjordanie», des familles palestiniennes originaires de cette région «sont forcées de quitter les lieux», via les pratiques politiques israéliennes sionistes et ségrégationnistes. Ceci s’illustre amplement par la nature et le contenu de programmes de planification «discriminatoires et favorables à l'expansion des colonies» indique le dit rapport dans lequel l'OCHA déplore également «la violence et le harcèlement de la part des colons israéliens» à l’encontre des familles palestiniennes. Ces pratiques, selon le rapport onusien, ont pour effet de «rendre impossible le développement de nombreuses communautés palestiniennes», objectif visé depuis l’occupation de la Palestine en 1948, pour la modification de la donne démographique. Cela risquant de changer l'équilibre ethnique de ces zones, via lequel, la politique israélienne œuvrera à promouvoir une solution pour l’avènement d’une paix dans la région sur la base de la «realpolitik». Le rapport fait état d’estimations, à savoir 150 000 Palestiniens vivant dans la zone C où 300 000 colons israéliens sont installés dans 135 implantations et 100 colonies sauvages. Une donne, qui en cache d’autres, qui renseignent on ne peut mieux sur les conséquences gravissimes sur les Palestiniens d’ordres humanitaire, socio-économique et culturelle et notamment politiques.
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