Publié le 21 juillet 2011 sur le site lorientlejour.com
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt à engager « immédiatement » des pourparlers de paix avec le président de l’Autorité palestinienne à Jérusalem et même à Ramallah, en Cisjordanie. Parallèlement, sur la Syrie, il a démenti qu’Israël souhaite que le président syrien Bachar el-Assad reste au pouvoir, mais a reconnu avoir eu dans le passé des contacts secrets avec Damas en vue d’un accord de paix.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est déclaré prêt à engager « immédiatement » des pourparlers de paix avec les Palestiniens à Jérusalem et même à Ramallah (Cisjordanie), dans une interview dont des extraits ont été publiés hier. « Tout est sur la table, mais il faut se rendre à la table » des négociations, a-t-il déclaré en anglais à la chaîne de télévision arabe al-Arabiya. « Je suis prêt à négocier immédiatement la paix entre nos deux peuples, directement avec le président (palestinien Mahmoud) Abbas, et nous pouvons le faire chez moi à Jérusalem, à Ramallah ou n’importe où », a-t-il ajouté.
M. Netanyahu a accusé la direction palestinienne d’avoir provoqué le blocage des discussions de paix. Selon lui, la direction palestinienne a dans le passé refusé de conclure les discussions par un arrangement, et ne veut même pas à présent renouer le dialogue de paix. Suspendues pendant près de deux ans, les négociations de paix israélo-palestiniennes ont été relancées début septembre 2010 sous la pression des États-Unis et ont à nouveau été bloquées quelques semaines plus tard à l’issue d’un moratoire partiel de dix mois de la construction dans les colonies juives qu’Israël a refusé de proroger. Les Palestiniens exigent un gel total de la colonisation sur des terres qu’ils revendiquent pour leur futur État.
Un récent accord de réconciliation entre le parti laïc Fateh de M. Abbas et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, a encore réduit les chances d’une reprise des pourparlers de paix. « Quand des gens affirment que l’État d’Israël doit être effacé de la surface de la terre, comme le disent l’Iran, le Hezbollah ou encore le Hamas, cela ne laisse pas beaucoup de place à la discussion », a expliqué M. Netanyahu.
Parallèlement, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a plaidé hier pour une « solution consensuelle permettant de renouer le dialogue » entre Israéliens et Palestiniens, lors d’une rencontre avec Mahmoud Abbas. Le président palestinien a entamé lundi une tournée afin d’obtenir le soutien de la communauté internationale avant un vote prévu à l’ONU en septembre sur la reconnaissance d’un État palestinien, une question sur laquelle l’Union européenne est très divisée. « L’Espagne s’engage à ne pas ménager ses efforts au sein de l’Union européenne pour parvenir à cet objectif (le retour aux négociations) », a ajouté M. Zapatero. La veille, la ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, avait assuré M. Abbas du « ferme engagement » de son pays en faveur des efforts de l’Autorité palestinienne « pour construire le futur État palestinien ».
D’autre part, une figure du soulèvement palestinien, Marwan Barghouthi, emprisonné en Israël, a appelé à des manifestations de masse en septembre pour soutenir la demande d’adhésion d’un État de Palestine à l’ONU, dans un communiqué publié hier. « Remporter la bataille de septembre prochain, qui est un pas important dans notre lutte, exige les plus grandes manifestations populaires et pacifiques ici et dans la diaspora, dans les pays arabes et musulmans et les capitales internationales », écrit-il depuis sa prison. Marwan Barghouthi, considéré comme le principal animateur de la deuxième intifada des années 2000, appelle à la « mobilisation de toutes les énergies de notre peuple et l’implication de tous dans cette bataille ». « Ce n’est pas seulement le combat du président Mahmoud Abbas, de l’Organisation de libération de la Palestine, de l’Autorité palestinienne, des mouvements ou des ambassades », affirme-t-il, pressant les formations palestiniennes de « surmonter leurs divergences pour ce combat ».
En Israël, les autorités ont commencé à renforcer les dispositifs antiémeute aux frontières en prévision de marches propalestiniennes au mois de septembre, a déclaré un haut responsable militaire qui n’a pas souhaité être nommé. L’armée pourrait aussi être autorisée à tirer sur les manifestants, a-t-il ajouté. Selon cet officier, Israël veut éviter une reproduction des marches du 15 mai, quand un nombre important de réfugiés palestiniens et de sympathisants avaient réussi à franchir les barbelés et la zone minée à la frontière avec la Syrie pour entrer sur le plateau du Golan occupé.
(Source : agences)
URL du billet: http://m.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/713957/Netanyahu_pret_a_se_rendre_a_Ramallah.html
Israël : La dernière stratégie de Benyamin Nétanyahou
Publié le 20 juillet 2011 sur le site bettencourtlarbrequicacheraitlaforet.blog.tdg.ch
La 66e session de l'Assemblée générale s'ouvrira au siège de l'ONU à New York le 13 septembre 2011 » sous la présidence d'un diplomate du Qatar, Nassir Abdulaziz Al-Nasser élu par acclamation. Par ailleurs, le Maroc a été élu vice-président de la 66e session (2011-2012) de l'Assemblée générale des Nations unies.
À l'ordre du jour de cette 66e Assemblée, parmi une pléthore de points, la question palestinienne au point 37.
« L'Union africaine (UA) a exhorté ses représentants au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) à appuyer les efforts de la Palestine visant son adhésion à cette organisation mondiale comme État membre de plein droit. »
« L'Organisation de la coopération islamique (OCI) demande la reconnaissance de l'ONU du statut souverain des Palestiniens, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'OCI. »
« Alors qu'approche le vote prévu en septembre aux Nations unies sur l'indépendance palestinienne, l'UE et ses co-médiateurs réunis au sein du Quartet ont été incapables de relancer des pourparlers de paix israélo-palestinienne... »
« Une dizaine d'États est sceptique, à commencer par l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la République tchèque, la Slovaquie ou encore la Pologne. Quant aux Britanniques, en l'état actuel des choses, ces derniers s'abstiendront, selon une source européenne. Pour ce pays, une reconnaissance unilatérale ne ferait qu'affecter la situation et n'aidera aucunement le processus de paix. En outre, certains d'entre eux entendent également conserver de bonnes relations avec les États-Unis. D'autres États membres, qui s'inscrivent plus en faveur de l'approche palestinienne, tels que la France, l'Espagne, l'Irlande, la Suède ou encore le Portugal, n'excluent pas forcément l'option d'une reconnaissance... »
Devant l'ampleur du mouvement international pour une reconnaissance d'un état palestinien, Benyamin Nétanyahou « s'est déclaré prêt à engager "immédiatement" des pourparlers de paix avec les Palestiniens "chez moi à Jérusalem, à Ramallah ou n'importe où", dans un entretien en anglais diffusé par la chaîne de télévision arabe Al-Arabiya. "Tout est sur la table, mais il faut se rendre à la table", a-t-il ajouté. » (20/07/2011)
« Le chef du gouvernement israélien accuse la direction palestinienne d'avoir provoqué le blocage des discussions de paix. Selon lui, la direction palestinienne a dans le passé refusé de conclure les discussions par un arrangement, et ne veut pas à présent renouer le dialogue de paix. »
En mars 2011, il affirmait («Prime Minister Benjamin Netanyahu slammed claims by the opposition that they had at one time been close to a peace deal with the Palestinians, saying) "Palestinians are not ready for peace with Israel." (Les Palestiniens ne sont pas prêts pour une paix avec Israël)
Le contre-feu organisé par Benyamin Nétanyahou a pour objectif de dissuader les Américains de suivre le mouvement et surtout de les persuader de faire usage de leur droit de veto dans tous les cas.
Le mot de la fin, c'est qu'Israël n'est, ni ne sera, jamais prête à faire une paix avec les Palestiniens quelles que soient les circonstances. La situation actuelle leur convient tout à fait.
Le statut d'État indépendant donnerait à la Palestine un pouvoir international démesuré notamment un libre accès (entrées et sorties) à la mer par la bande de Gaza, un droit de regard indépendant sur ses frontières, un partage équitable de l'eau dans la région, l'impossibilité pour Israël d'exercer des représailles selon son bon vouloir au prétexte souvent fallacieux d'attaques sur son territoire, l'accès à la juridiction ou à l'arbitrage international dans ses démêlés avec son puissant voisin, la fin de la prison à ciel ouvert à Gaza.
Sources http://www.alterinfo.net/notes/L-Union-africaine-pour-l-e... http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=25648 http://www.europolitique.info/politiques-externes/sombres... http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/20/ne... http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/netanyahu-p...
URL du billet: http://bettencourtlarbrequicacheraitlaforet.blog.tdg.ch/archive/2011/07/20/israel-la-derniere-strategie-de-benyamin-netanyahou.html
À l'ordre du jour de cette 66e Assemblée, parmi une pléthore de points, la question palestinienne au point 37.
« L'Union africaine (UA) a exhorté ses représentants au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) à appuyer les efforts de la Palestine visant son adhésion à cette organisation mondiale comme État membre de plein droit. »
« L'Organisation de la coopération islamique (OCI) demande la reconnaissance de l'ONU du statut souverain des Palestiniens, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'OCI. »
« Alors qu'approche le vote prévu en septembre aux Nations unies sur l'indépendance palestinienne, l'UE et ses co-médiateurs réunis au sein du Quartet ont été incapables de relancer des pourparlers de paix israélo-palestinienne... »
« Une dizaine d'États est sceptique, à commencer par l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la République tchèque, la Slovaquie ou encore la Pologne. Quant aux Britanniques, en l'état actuel des choses, ces derniers s'abstiendront, selon une source européenne. Pour ce pays, une reconnaissance unilatérale ne ferait qu'affecter la situation et n'aidera aucunement le processus de paix. En outre, certains d'entre eux entendent également conserver de bonnes relations avec les États-Unis. D'autres États membres, qui s'inscrivent plus en faveur de l'approche palestinienne, tels que la France, l'Espagne, l'Irlande, la Suède ou encore le Portugal, n'excluent pas forcément l'option d'une reconnaissance... »
Devant l'ampleur du mouvement international pour une reconnaissance d'un état palestinien, Benyamin Nétanyahou « s'est déclaré prêt à engager "immédiatement" des pourparlers de paix avec les Palestiniens "chez moi à Jérusalem, à Ramallah ou n'importe où", dans un entretien en anglais diffusé par la chaîne de télévision arabe Al-Arabiya. "Tout est sur la table, mais il faut se rendre à la table", a-t-il ajouté. » (20/07/2011)
« Le chef du gouvernement israélien accuse la direction palestinienne d'avoir provoqué le blocage des discussions de paix. Selon lui, la direction palestinienne a dans le passé refusé de conclure les discussions par un arrangement, et ne veut pas à présent renouer le dialogue de paix. »
En mars 2011, il affirmait («Prime Minister Benjamin Netanyahu slammed claims by the opposition that they had at one time been close to a peace deal with the Palestinians, saying) "Palestinians are not ready for peace with Israel." (Les Palestiniens ne sont pas prêts pour une paix avec Israël)
Le contre-feu organisé par Benyamin Nétanyahou a pour objectif de dissuader les Américains de suivre le mouvement et surtout de les persuader de faire usage de leur droit de veto dans tous les cas.
Le mot de la fin, c'est qu'Israël n'est, ni ne sera, jamais prête à faire une paix avec les Palestiniens quelles que soient les circonstances. La situation actuelle leur convient tout à fait.
Le statut d'État indépendant donnerait à la Palestine un pouvoir international démesuré notamment un libre accès (entrées et sorties) à la mer par la bande de Gaza, un droit de regard indépendant sur ses frontières, un partage équitable de l'eau dans la région, l'impossibilité pour Israël d'exercer des représailles selon son bon vouloir au prétexte souvent fallacieux d'attaques sur son territoire, l'accès à la juridiction ou à l'arbitrage international dans ses démêlés avec son puissant voisin, la fin de la prison à ciel ouvert à Gaza.
Sources http://www.alterinfo.net/notes/L-Union-africaine-pour-l-e... http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=25648 http://www.europolitique.info/politiques-externes/sombres... http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/07/20/ne... http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/netanyahu-p...
URL du billet: http://bettencourtlarbrequicacheraitlaforet.blog.tdg.ch/archive/2011/07/20/israel-la-derniere-strategie-de-benyamin-netanyahou.html





