Yariv Levin (Likoud), président de la commission interne de la Knesset, a demandé lundi que le procureur général Yehouda Weinstein empêche la députée Haneen Zoabi (Balad) de se joindre à la nouvelle flottille pour Gaza.
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"Zoabi a pris part à la flottille de la terreur l'année dernière, et a fait l'objet d'enquêtes car elle est soupçonnée de différents délits, y compris d'avoir tenté de pénétrer dans une zone militaire fermée", écrit Levin.
Le député du Likoud écrit que Zoabi "a joué un rôle majeur dans les provocations qui ont accompagné" le voyage du Mavi Marmara vers Gaza. "La députée Zoabi a participé aux tentatives de nuire aux soldats de Tsahal dans le cadre de la flottille illégale", indique Levin.
L'empêcher de quitter le pays
La commission interne de la Knesset a voté pour priver Zoabi des privilèges dont elle bénéficie en tant que députée, en particulier le droit de détenir un passeport diplomatique, "pour l'empêcher de participer à un événement similaire dans le futur", a expliqué le président de la commission.
Puis Levin demande à Weinstein de "prendre des mesures pour s'assurer que la députée Zoabi ne puisse pas prendre part aux événements prévus avec la flottille, en particulier l'empêcher de quitter le pays".
Le député du Likoud relève également que le bureau du procureur général doit encore décider si Zoabi doit être traduite en justice pour sa participation à l'incident de la flottille l'année dernière.
"Zoabi et ses collègues continuent d'agir d'une manière qu'aucun autre parlement au monde ne permettrait", écrit Levin. "De plus, l'indécision et le manque de réponse appropriée encourage Zoabi et d'autres députés à participer à la prochaine flottille."
"Jeu raciste" selon Zoabi
En réponse, Zoabi a indiqué que "des petits racistes tels que Yariv Levin ne peuvent arrêter le gens libres, et le blocus de Gaza sera brisé".
"Ils pensent qu'ils tirent les ficelles et que je dois agir selon leur point de vue", poursuit Zoabi.
"Peut-être que Levin devrait me donner une liste : quoi penser, qui critiquer, qui soutenir, quel agenda politique adopter, quels groupes rejoindre, etc.", déclare-t-elle.
"Je ne permettrais pas à ce jeu raciste et dangereux de continuer", conclut Zoabi. "Ce n'est pas la fin d'Haneen Zoabi en politique, ni la fin de la démocratie dans cet état, mais si les gens continuent sur cette voie, ce sera la fin de la politique en Israël."
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