par Idai Smadja
Le ministre des Affaires étrangères français effectue sa première visite au Proche-orient depuis sa prise de fonctions. Un voyage à risques pour lui où chaque mot sera analysé par les différentes parties. L'occasion de connaitre enfin la position de la France quant à une éventuelle reconnaissance de la Palestine par l'ONU en septembre prochain.
Alain Juppé arrive inquiet. Le ministre des Affaires étrangères français effectue une visite de trois jours dans la région les valises pleines de propositions mais reste à savoir pour lui si elles trouveront une oreille attentive du côté de Jérusalem et de Ramallah.
Cette tournée intervient après les discours de Barack Obama devant le département d’Etat et de Binyamin Netanyahou devant les membres du congrès américain. Discours qui a tourné à la foire d’empoigne où chacune des parties est restée campée sur ses positions. Ajouté à cela, un Mahmoud Abbas qui reste persuadé qu’il obtiendra son Etat via l’Assemblée Générale de l’ONU.
Cette tournée intervient après les discours de Barack Obama devant le département d’Etat et de Binyamin Netanyahou devant les membres du congrès américain. Discours qui a tourné à la foire d’empoigne où chacune des parties est restée campée sur ses positions. Ajouté à cela, un Mahmoud Abbas qui reste persuadé qu’il obtiendra son Etat via l’Assemblée Générale de l’ONU.
Alain Juppé devrait donc s’évertuer, durant ces trois jours à faire sauter le statu quo ambiant afin de parvenir, selon le communiqué publié par le Quai d’Orsay, à une solution négociée entre les deux camps.
Mais l’intérêt de cette visite est de connaitre enfin la position française concernant le futur vote à l’Assemblée Générale de l’ONU sur la création d’un Etat palestinien.
Certains responsables à Jérusalem s’agace des atermoiements français à ce sujet. Plusieurs hauts fonctionnaires israéliens ne comprennent pas les positions soutenus par la France dans la région et cette farouche opposition à la politique mise en place par Binyamin Netanyahou.
La venue d’Alain Juppé en Israel permettra aussi de connaitre la véritable position de l’Union Européenne sur la création unilatérale d’un Etat palestinien.
La France et la Grande Bretagne soutiennent le projet lorsque l’Italie et l’Allemagne s’oppose clairement à l’initiative palestinienne. Il y a quelques semaines, le président de la république, Nicolas sarkozy avait indiqué qu’en cas d’impasse total dans les négociations, la France pourrait se voir contrainte de soutenir les véléités d’indépendance palestiniennes.
Qu’en est il aujourd’hui après les dernières interventions offensives de tous les acteurs principaux du processus de paix ? A l’Europe et à la France de dévoiler sa stratégie. Ne pas le faire serait prendre plusieurs longueurs de retard sur le dossier
La France et la Grande Bretagne soutiennent le projet lorsque l’Italie et l’Allemagne s’oppose clairement à l’initiative palestinienne. Il y a quelques semaines, le président de la république, Nicolas sarkozy avait indiqué qu’en cas d’impasse total dans les négociations, la France pourrait se voir contrainte de soutenir les véléités d’indépendance palestiniennes.
Qu’en est il aujourd’hui après les dernières interventions offensives de tous les acteurs principaux du processus de paix ? A l’Europe et à la France de dévoiler sa stratégie. Ne pas le faire serait prendre plusieurs longueurs de retard sur le dossier
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