L'amitie Unesco-Israël au beau fixe

Publié le 30 mai 2011 sur le site fr.jpost.com
par fr.jpost

La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a salué "l'excellente coopération" constatée entre l'organisation et Israël dans une variété de domaines dont l'éducation, la culture, la science et la communication. En visite à Jérusalem, Bokova a même confié avoir été "déçue" par la décision du Conseil exécutif d'adopter, en octobre dernier, cinq résolutions hostiles à Israël.

Photo: Zvi Roger , JPost

Pour sa première visite en Israël, Irina Bokova, 58 ans, a toutefois noté que les rumeurs selon lesquelles Israël menaçait de suspendre toute coopération avec l'Unesco étaient inexactes. "J'ai été immédiatement rassurée de savoit qu'Israël n'avait aucune intention de suspendre ou de limiter ses relations avec l'Unesco", a-t-elle déclaré. En effet, l'Etat hébreu n'avait choisi de suspendre sa coopération que dans les cinq domaines spécifiques concernés par les résolutions.

Bokova a été nommé à la tête de l'Unesco en septembre 2009, devançant de justesse l'ancien ministre égyptien de la Culture Farouk Hosny. Hosny était le favori jusqu'à certains de ses commentaires ne soient rappelés dans les médias. Il avait notamment appelé, en mai 2008, à brûler les livres israéliens dans les bibliothèques égyptiennes. Il a, par ailleurs, accusé des "pressions sionistes" d'être à l'origine de sa défaite.

Des projets de fond

Bokova était invitée, au cours de sa visite, à prononcer un discours à la conférence internationale des femmes leaders, au centre Golda du Mont Carmel, dimanche. Elle a également inauguré la "place de l'Unesco pour la tolérance et la paix" à Haifa, en compagnie du maire de la ville Yona Yahav. La ville juive-arabe est un modèle, selon elle, de coexistence entre les populations. Un message de "tolérance et de paix" qui devrait être diffusé à travers le Moyen Orient et le monde entier, a-t-elle ajouté.

Enfin, Bokova a détaillé une série de projets et de programmes sur lesquels l'Unesco et Israël travaillent ensemble, dont le projet SESAME (Centre international de rayonnement synchrotron pour les sciences expérimentales et appliquées au Moyen-Orient), une coopération basée en Jordanie et qui regroupe des scientifiques et des gouvernements de la région parmi lesquels l'Egypte, Israël, la Jordanie,le Pakistan, la Turquie, l'Autorité palestinienne et l'Iran.

L'Unesco bénéficie également d'une grande aide israélienne dans son travail de plus en plus important sur l'éducation de la Shoah, a-t-elle également rappelé

URL du billet: http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1302257331159&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull